Petites Questions à…Erin Boothman (championne du monde U19)

Velo-Club a décidé d’ouvrir ses Petites Questions cette saison aux athlètes qui ne courent pas en France chez les Amateurs. Et pour inaugurer cette série visant à vous permettre de découvrir de jeunes talents ou des coureur(e)s étrangers, c’est Erin Boothman qui s’est prêtée au jeu des Questions/Réponses. Très prometteuse, la jeune écossaise a notamment remporté deux titres de championne du monde sur piste en 2024 (Poursuite par équipes et Madison).
Quelles sont tes qualités/défauts sur mais aussi en dehors du vélo ?
Mes principales qualités sur le vélo, c’est probablement les chronos et les sprints longs, deux domaines que j’apprécie beaucoup ! En dehors du cyclisme, je dirais ma détermination à vouloir remplir mes objectifs. Mais aussi le fait de croire que je peux accomplir ce que je veux accomplir.
En ce qui concerne mes points faibles, je dirais les montées courtes et pentues. C’est vraiment l’exercice que j’apprécie le moins sur le vélo, même si je travaille dur pour progresser sur cet aspect, et que j’en vois déjà les bénéfices à l’entraînement.
Une idole ou quelqu’un qui t’inspire ?
Lizzie Deignan a toujours été une source d’inspiration pour moi, et ce dès mon plus jeune âge, surtout en tant que jeune coureuse britannique. Maintenant que j’ai débuté ma carrière, et puisque je combine la route et la piste, je citerais Lotte Kopecky. Sa capacité à cumuler les deux disciplines tout en étant au top dans chacune d’entre elles, m’inspire et me donne envie de pousser encore plus fort sur mes pédales.
Quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?
Mes objectifs principaux cette saison, c’est de bien performer aux mondiaux et aux championnats d’Europe sur Route. Au niveau de la Piste, j’aimerais bien faire mieux que l’an passé, et je vais me focaliser sur l’Omnium lors des mondiaux.
Un bon souvenir sur le vélo ? Et le pire ?
Le pire souvenir, c’est certainement une mauvaise chute sur un Vélodrome. Une chute qui m’a provoqué une fracture de la clavicule. C’est arrivé lors de mon premier hiver avec GB Cycling, donc pas vraiment un timing idéal, et j’ai du supporter 5 semaines sur les rouleaux. Mentalement, ça a été la période la plus dure à vivre sur le vélo.
Remerciements à l’agence BeSpoke pour la mise en relation
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