Petites Questions à…Alexis Lavolé (UCK Vannes)
C’est au tour d’Alexis Lavolé (UCK Vannes) de se prêter au jeu des questions/réponses pour Velo-Club. Après Emeline Courtot (VC Morteau Montbenoit), c’est en effet le jeune coureur français qui nous a accordé un peu de son temps pour se présenter.
Quelles sont tes qualités/défauts sur mais aussi en dehors du vélo ?
Pour parler de mon profil cycliste, je me découvre de plus en plus des qualités de rouleur, mais je suis plutôt polyvalent.. j’affectionne vraiment l’exercice du CLM.
Sur le vélo et en dehors Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à l’émotionnel, quand j’ai la tête est à l’endroit c’est une vraie force mais les mauvais jours ça je peux vite dégoupiller..
Une idole dans le cyclisme, ou quelqu’un qui t’inspire ?
Peter Sagan ! (On oublie trop vite qui il a été à cause de sa fin de carrière je trouve..). J’ai commencé le vélo assez tard, sans lui je ne suis pas sur que j’aurais eu le même intérêt pour le sport.
Quel est ton meilleur souvenir sur le vélo ? Et le pire ?
Le meilleur, c’est sans doute ma première victoire Élite à Concarneau en Août dernier. Tout était réuni, une attaque en solitaire devant la famille et les amis…
Quand au pire, je ne sais pas vraiment, on a plus de mauvaises que de bonnes journées en cyclisme. Mais je suis tombé à l’entraînement quelques jours après cette victoire justement… Je me suis fait une fracture ouverte du coude alors que je tenais une de mes meilleures formes.
Une anecdote, un moment sympa de la vie de coureur que tu as envie de partager ?
Pas un moment en particulier mais j’apprécie vraiment les moments que l’on partage au sein d’une équipe lors des stages et des déplacements sur les courses. Cela reste de bons souvenirs.
Le truc/la contrainte la plus « chiante » en tant que cycliste et pourquoi ?
Trouver un équilibre de vie ! Si on veut être à niveau chez les élites, il faut jongler entre la vie sportive, professionnelle et personnelle. Bien souvent c’est mission impossible. (Les entraînements sous la pluie et le froid aussi)
Si tu pouvais changer un truc dans le monde du vélo, ça serait quoi ?
Je pense qu’il y a beaucoup de choses à changer à l’heure actuelle. J’ai la chance d’être en Bretagne où la culture vélo est ancrée mais ce n’est pas le cas partout. Les courses sont de plus en plus rares tout comme les bénévoles. Les structures qui forment les jeunes pour le haut niveau on du mal à joindre les deux bouts ou disparaissent. Le monde amateur se meurt.
Quels sont tes objectifs cette année ?
Je souhaite continuer ma progression. J’ai 25 ans mais je suis assez frais au niveau élite. J’ai envie de m’amuser mais je mentirais si je disais que je m’entraînais sans ambitions. Je suis parti sur le choix de rester dans une « petite structure », on a des belles courses nationales au calendrier. Il n’y a plus qu’à !
crédit photo : lucas.photo29
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