A la rencontre de Florian Jouanny, athlète français paralympique

A la rencontre de Florian Jouanny, athlète français paralympique

Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont bientôt débuter, Velo-Club a voulu rencontrer Florian Jouanny, athlète paralympique français qui prendra part début septembre aux trois épreuves de Handbike.

Il y aura plusieurs épreuves de Handbike lors des Jeux Olympiques, laquelle a ta préférence ?

J’aurais une petite préférence pour la course en ligne, dans le sens où il y a quand même une part de stratégie. Je vois ça comme un jeu, alors que le chrono, on est très centré sur soi même, sur son effort.

Ce qui me plait également dans la course en ligne, c’est l’émotion de savoir que tu as passé la ligne en tête. Alors que sur un chrono, il faut souvent attendre que tout le monde soit passé.

Quelles différences entre les deux disciplines en terme de profil ?

Sur le chrono il faut être en mesure de développer des puissances élevées sur une durée définie, alors que sur la course en ligne, il faut aussi de l’explosivité si on arrive à plusieurs. Il faut également prendre en compte l’aspect stratégique, sans oublier les efforts qui sont plus longs.

Concernant les puissances développées justement, peux-tu nous donner quelques informations ?

On est sur des puissances qui sont quand même bien inférieures au vélo traditionnel. Pour te donner un ordre d’idée, sur un chrono de 30 minutes, on sera suivant les coureurs sur des puissances allant de 150 à 230 watts environ.

Au niveau du matériel, a t-on également des restrictions comme en cyclisme tradi ?

On a un règlement UCI également oui. Il y a un poids minimum par rapport au vélo, mais on en est loin puisque nos machines pèsent entre 11 et 12 kilos. Après il y a plein d’aspects à respecter comme l’interdiction des carénages, la longueur du vélo, la largeur des roues arrières, etc.

Pour conclure, un mot sur la préparation, est-ce que tu as senti une professionnalisation dans l’approche depuis tes débuts ?

Oui complètement, d’année en année, on rajoute des choses, on est plus « professionnel ». Il y a aussi un aspect important, nous ne sommes pas regroupés en équipes pros, donc chacun fait un peu son truc de son côté. Que ce soit sur la récupération, la nutrition, mais aussi l’aspect matériel bien entendu. Au fur et à mesure des courses et des années, j’ai appris, et j’essaie de progresser oui.

Crédit photo : Yves Perret/YP Médias

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