Une élection à la présidence de la FFC marquée par l’abstention
Un peu plus de 2 300 clubs étaient amenés à voter depuis samedi pour élire le futur président de la Fédération Française de Cyclisme. Et sans surprise, c’est Michel Callot a remporté l’élection, et effectuera donc un troisième mandat à la tête de la FFC. Derrière le résultat, et la victoire assez large du président sortant, qui remporte plus de 69 % des suffrages, un élément amène à s’interroger, celui de l’abstention.
En effet, et comme évoqué dans l’introduction, 2 300 clubs environ pouvaient voter. Mais lorsque l’on se penche sur le PV de l’élection, on s’aperçoit que seulement 927 d’entre eux ont exprimé leur avis. Ce qui équivaut seulement à 39.19 % de l’ensemble des clubs, alors que du côté de la représentativité, on est à peine au dessus des 50 % (ce qui signifie par ailleurs que ce sont donc les plus gros clubs qui ont le plus exprimer leur vote).
Par conséquent, on peut s’interroger sur l’ intérêt suscité par cette élection, et ce qui peut expliquer une si faible participation.
Parmi les pistes de réflexion, le vote en ligne peut-être, difficile pour ceux qui ne maîtrisent pas forcément bien l’outil informatique. Le ras-le-bol également, exprimé à maintes reprises dans les médias face à la crise qui secoue le monde amateur depuis plusieurs années. L’absence de débat également peut représenter une piste. Difficile en effet de trancher en faveur de l’un ou de l’autre candidat si on ne peut pas confronter les points de vue sur les sujets clés.
Plusieurs angles d’analyses donc, qu’il conviendra de confronter dans les semaines à venir avec le retour des acteurs de terrain, qui pourront expliquer ce qui les a détourné en masse de cette élection, pourtant vitale au vu des enjeux et de la crise qui couve au sein du monde amateur notamment.
Par Charles Marsault