Edito : le monde amateur crève en silence
Tout part d’un message privé reçu. Un message qui encore une fois procure un pincement au coeur. Celui d’une personne, qui par souci de préserver son anonymat m’indique que c’est la fin de l’aventure pour le Cre Actuel.
Un message qui fait malheureusement écho aux bruissements entendus ces dernières semaines. Et qui après plusieurs coups de téléphone rapides, vient à être confirmé par d’autres sources moins anonymes cette fois-ci.
Un message concernant un potentiel arrêt de structure qui revient trop souvent ces derniers temps, et qui attriste à chaque fois l’amoureux du cyclisme que je suis. Et là encore un peu plus, car j’ai eu la chance de rencontrer certains des membres de l’équipe lors des 3 Jours de Cherbourg.
Un message qui une fois le recul nécessaire pris laisse un goût amer dans la bouche. Ceci car il fait suite aux arrêts de Adris Morbihan ou de Saint-Etienne notamment. Ou bien encore à celui de l’Apogée ou d’autres structures, qui faute de moyens vont redescendre d’un échelon.
Un goût amer car il donne l’impression (peut-être fausse) que les instances ne semblent à aucun moment en mesure de stopper l’hémorragie. Et encore moins d’inverser la tendance.
En 2023, il y avait 27 structures en DN1, 21 seulement cette saison, et déjà 3 d’entre elles ne repartiront pas l’an prochain à cet échelon. Combien seront-elles sur la ligne de départ en 2025 ?
Quid de cette fameuse Conti Fédérale ? Cette nouvelle catégorie de continentales censée régler une partie des problèmes du monde amateur. Une catégorie contre laquelle tout le monde semble être vent debout. A commencer par la LNC Pro, qui encore une nouvelle fois est montée au créneau en annonçant saisir le Conseil d’État.
Alors que les élections approchent, beaucoup de questions se posent. Et peu importe qui est élu à la présidence de la FFC, l’enjeu majeur c’est que ceux qui seront aux manettes prennent la mesure des difficultés rencontrées par les clubs. Qu’ils travaillent au service de l’intérêt supérieur du cyclisme. Qu’ils n’aient qu’un objectif, redresser la barre, et travailler sans relâche à la sauvegarde du monde amateur français.
Sans clubs, pas de futurs champions ! Il faut bien que ces derniers soient formés quelque part. Et à titre d’exemple, un certain David Gaudu a fait ses classes au Cre Actuel. Tout comme Mathis le Berre ou Ewen Costiou…Et ça le monde professionnel doit aussi en être conscient, et surtout ne pas oublier la base de la pyramide. On a en effet rarement vu un édifice tenir debout lorsque sa base est plus étroite que son sommet.
Par Charles Marsault
suite à l’article « le monde amateur crève en silence »
En effet le cyclisme souffre car l’équipe actuelle à la FFC n’est plus à l’écoute.
LES ORGANISATEURS (course 1.12)vont également souffrir. De sérieux problème de trésorerie vont arriver car de plus en plus de partenaires diminuent leur financement voir se retirent pour 2025.
En Bretagne déjà 3 désistements d’équipe (SOJASUM 2024 et ADRIS GOA et CREDIT ACTUEL en cette fin d’année). La participation va se restreindre et que dire de la concurrence des coupes de France DN qui déstabilise les organisateurs. La Bretagne a un très beau calendrier de début de saison mais pour combien de temps.