Faut-il une Wild-Card en World-Tour pour les Conti du top 40 ?

Alors que l’UCI a mis en place un système intéressant de montées et de descentes entre le World-Tour et la Pro Team. Mais aussi renforcé l’enjeu en seconde division. Autour du classement par rapport aux invitations sur les Grands Tours notamment, un échelon reste pour l’instant sur la touche, c’est la division Continentale.

En effet, à de rares exceptions (notamment en Asie), aucune récompense n’est véritablement mise en place pour mettre en lumière les projets qui sont en réussite sur le plan sportif.

Alors pourquoi pas récompenser justement par des Wild-Card les meilleures formations qui évoluent dans cette catégorie, sous réserve bien entendu qu’elles respectent quelques règles élémentaires, comme le fait de rémunérer au moins un minimum les coureurs ?

Parmi les pistes à creuser, le classement UCI, et la mise en place d’une « carotte », qui permettrait aux Conti du top 40 de postuler à une invitation sur une seule épreuve du World-Tour la saison suivante.

A titre d’exemple, Van Rysel – Roubaix pourrait à l’instant T prétendre participer à Paris-Roubaix en 2025, grâce à son classement actuel. Une belle récompense pour une équipe ancrée localement, qui bénéficierait d’une mise en lumière énorme. Une mise en lumière qui ne serait par ailleurs pas anodine lorsqu’il faut convaincre de potentiels sponsors.

Si l’idée des Wild-Card semble plaire aux différents fans interrogés sur le sujet, elle intéresse également certains managers d’équipes Conti. L’un d’entre eux a par exemple indiqué valider l’idée. Le tout en proposant également une autre piste. Celle-ci consiste à ce que le classement UCI valide aussi une invitation sur un nombre minimum d’épreuves Pro Series la saison suivante. Des épreuves où selon lui, il est parfois difficile de participer.

Pour cet autre manager, une autre piste pourrait également être envisagée. Pourquoi pas pour lui mettre en place une récompense sur le plan financier. En donnant un coup de pouce aux équipes bien classées en Conti et qui souhaiteraient l’année suivante évoluer en Pro Team.

Plusieurs idées, plusieurs pistes à creuser donc. Et un élément central à noter, lorsque l’on prend le temps de poser des questions aux intéressés, non seulement ils répondent, mais en plus ils sont derrière « force de proposition ». Aux instances dirigeantes donc de les impliquer au maximum dans les réflexions…