Arkea – B&B Hôtels : l’exode déjà bien lancé chez les coureurs ?

Arkea – B&B Hôtels : l’exode déjà bien lancé chez les coureurs ?

Alors que l’avenir de la structure Arkea-B&B Hôtels s’écrit jour après jour un peu plus en pointillés, il semble que de nombreux pensionnaires de l’effectif ont déjà anticipé un éventuel arrêt. Et depuis quelques jours, les rumeurs de transferts se succèdent les unes aux autres, surtout à l’approche de l’échéance du mois d’avril, fixée par Emmanuel Hubert lui-même dans les médias en début d’année.

Parmi les profils convoités, les leaders forcément (Vauquelin, Costiou, Garcia Pierna, Mozzato ou Capiot pour ne citer qu’eux). Mais aussi les jeunes talents, qui pourraient s’avérer être un beau pari pour exploiter enfin leur potentiel.

Sur le premier aspect, on vous l’a expliqué hier, Luca Mozzato a des chances de rebondir à la Groupama – FDJ, même si la prudence est toujours de mise concernant l’équipe au trèfle. Quant au leader naturel d’Arkea – B&B Hôtels, il pourrait prendre la direction de la formation Ineos, bien qu’une grosse surprise paraît possible à l’instant T. Attention toutefois, car la structure concernée n’est pas connue pour avoir des fonds illimités.

Pour les autres, toutes les destinations n’ont pas filtré, même si le nom de la Movistar a été soufflé pour l’un d’entre eux, alors qu’on sait que certains talents en difficulté actuellement intéressaient d’autres structures françaises la saison passée.

C’est le cas également de certains prospects qui n’ont pas encore réussi à éclore chez les pros, et qui pourraient bien rebondir dans l’hexagone ou ailleurs.

Quant à ceux qui n’ont rien, l’incertitude doit commencer à pointer le bout de son nez, et il est fort à parier que certains d’entre eux redescendront malheureusement chez les Amateurs, alors que d’autres devront se résoudre à prendre une retraite sportive anticipée. Enfin, pour les « gros salaires » qui n’ont pas donné satisfaction pour diverses raisons (Démare et Sénéchal), les choses seront compliquées, et la question qui se posera sera de savoir si ils acceptent une très forte baisse de rémunération, ou bien si ils préfèrent raccrocher le vélo.

Côté staff, qu’il ne faut jamais oublier, il risque également d’y avoir un vrai bouchon, surtout si d’autres structures tricolores venaient à mettre la clé sous la porte en fin d’année. Les plus chanceux trouveront certainement, tout comme ceux qui ont un bon réseau, mais pour certains, les choses seront plus compliquées, et en premier lieu dans les secteurs qui ont été jugés défaillants…

Et pour conclure, on se permettra de s’interroger sur un point précis : comment est-il possible d’avoir des coureurs sous contrat en 2026 alors que les deux sponsors titres ne sont engagés que jusqu’à la fin 2025 ? Et quid donc de la liberté d’aller voir ailleurs pour tous ceux qui ne sont pas « libres » ? Sont-ils soumis uniquement à la volonté du décideur, qui choisit quand il libère ses coureurs ?

Partager :

Publications similaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *