Le vélo et la transition énergétique : quelles innovations pour un avenir plus vert ?
Le secteur du transport étant responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre, de nombreuses innovations écologiques y sont introduites régulièrement. C’est de cette manière que le vélo n’a pas tardé à s’imposer comme le moyen de déplacement vert par excellence.
Le vélo ne cesse donc de se réinventer à travers des nouveautés plus audacieuses les unes que les autres pour le faire adopter à grande échelle. Découvrez ici quelques-unes des avancées qui tentent de redéfinir le vélo pour assurer une transition énergétique douce.
Le vélo à hydrogène
Si auparavant l’hydrogène propulsait les fusées, il propulse également les vélos à présent. Ce système novateur fonctionne à l’aide de piles combustibles pleines d’hydrogène. En plus de ne produire aucun gaz à effet de serre, ces nouvelles batteries ne dégagent presque pas de chaleur.
La praticité de ce système permet à l’entreprise qui l’a développé de réunir des points pour obtenir des certifications. Il existe en effet un label qualité qui offre aux entreprises avec de telles initiatives l’occasion de se réunir en une communauté axée vers l’effort collectif.
De nombreuses différences avec les batteries lithium-ion classiques sont remarquables :
- la recharge rapide qui ne dure que deux minutes ;
- la durée de vie trois fois supérieure ;
- et la capacité à être recyclée plus facilement.
Le plus intéressant à propos des vélos à hydrogène, c’est qu’ils sont Made In France et y sont accessibles depuis 2023.
Les batteries en verre
Malgré tous les efforts pour rendre les vélos électriques à 100 % écologiques, leurs batteries ont longtemps constitué un obstacle. Il semble toutefois qu’il pourra bientôt être surmonté grâce à l’introduction des batteries lithium-ion en verre.
Contrairement à leur alternative traditionnelle, ces batteries se distinguent par leurs performances révolutionnaires. Elles offrent une meilleure autonomie, ainsi qu’une durée de vie beaucoup plus longue que les modèles classiques.
Un autre de leurs atouts notables est que les batteries en verre sont beaucoup plus rapides à recharger. Elles peuvent être utilisées dans des conditions de températures basses et sont surtout beaucoup moins coûteuses à produire.
Les pneus « rechargeables »
Dans l’industrie de la mobilité, les pneus représentent une part non négligeable de la masse de déchets produits. GoodYear a travaillé à essayer de pallier cette situation avec une solution qui a tout de révolutionnaire : les pneus rechargeables.
Tel que leur nom l’indique, il s’agit de pneus auto-régénérants qui s’ajustent automatiquement en fonction des conditions environnantes. Si vous êtes intéressé par des contributions pour le bien de l’environnement, cliquez ici pour découvrir comment apporter votre pierre à l’édifice.
GoodYear a marqué le coup avec son invention faite à base d’une substance biologique renforcée en laboratoire par des matières naturelles. L’entreprise compte bien optimiser l’efficacité des véhicules électriques, tout en contribuant à réduire l’impact environnemental des pneus traditionnels.
L’assistance personnalisée grâce à l’IA
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle ne se limite plus aux chatbots et a une utilité réelle dans le quotidien de tous. C’est également le cas au niveau des vélos électriques qui peuvent désormais être munis de systèmes d’assistance entièrement personnalisés.
Cette fonctionnalité est rendue possible grâce à l’IA qui analyse en temps réel les conditions de conduite et les efforts produits par le cycliste. Elle se base ensuite sur les données récoltées pour proposer des itinéraires optimisés et même prévenir les accidents de la route.
La praticité de l’IA dans ce cadre s’étend même à la maintenance du véhicule avec des rappels proactifs adressés aux propriétaires de vélos électriques. L’intelligence artificielle contribue désormais donc à rendre la pratique du vélo plus accessible et sécurisée.
L’intégration à l’internet des objets (IoT)
L’expérience utilisateur à vélo électrique peut être grandement améliorée par l’intégration des véhicules à l’internet des Objets. Les nombreux capteurs embarqués sur le vélo permettent aux algorithmes de repenser les besoins des cyclistes.
La voie est à présent ouverte pour une connectivité accrue entre les vélos et d’autres appareils du quotidien. Cette connectivité profite non seulement aux cyclistes, mais également aux municipalités qui peuvent aménager les espaces urbains adéquatement.