En sanctionnant Julien Bernard, l’UCI se tire une balle dans le pied

En sanctionnant Julien Bernard, l'UCI se tire une balle dans le pied

Comment se tirer une balle dans le pied et transformer un beau moment de communion en polémique ? C’est un peu la question qui anime l’ensemble du monde du vélo après la diffusion du communiqué de presse concernant la 7ème étape du Tour de France.

Il faut dire qu’en allant scruter les pages des sanctions du jour, personne n’imaginait y trouver le nom de Julien Bernard. Et encore moins suivi de la mention « comportement déplacé au cours de la course et dommages à l’image du sport ».

Coupable donc lors d’un chrono sans enjeu pour lui, et sans fausser une seule seconde la course de s’être offert un bain de foule dans la montée du jour. Un moment de joie et de partage donc, au milieu de sa famille et de ses supporters. Ce genre de moment qui fait un bien fou au cyclisme en terme d’image, car il met en avant le lien entre le champion et ses fans, et donne un aspect « humain » aux coureurs.

Ce genre de moment aussi qui dépasse le cadre du sport, et fait le tour du monde via les réseaux sociaux, où à coups de likes et de partages, les images se répandent comme une traînée de poudre. Tout en donnant le sourire à ceux qui les regardent.

Et avec un minimum de vision d’ensemble, un moment à exploiter pour l’UCI, qui aurait pu relayer les images fournies par les diffuseurs officiels de la Grande Boucle. Ceci afin de renforcer l’idée que le cyclisme est le seul sport au monde qui offre une telle proximité entre le sportif et ses fans.

Malheureusement et curieusement, rien ne s’est déroulé de la sorte. Et l’UCI a tapé sur le coureur avec une amende de 200 francs suisses. En agissant de la sorte, l’instance dirigeante s’est mis encore une fois à dos une bonne partie du monde du vélo, incrédule et révolté face à la sanction.

Elle a également transformé un moment de joie et de partage en polémique inutile. Mais aussi donné l’impression d’une instance déconnectée du réel, incapable de saisir la beauté et l’émotion de l’instant.

Au regard des réactions des coureurs sur les réseaux sociaux, elle n’a clairement pas renforcé son image et sa crédibilité auprès d’eux. Et le plus triste, c’est qu’elle ne fera certainement pas amende honorable, pas plus qu’elle ne viendra argumenter par rapport à sa sanction, en expliquant comment pour elle, Julien Bernard a porté atteinte à l’image du sport…

Par Charles Marsault

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8 commentaires

  1. UCI ferai mieux de s’occuper plus du dopage ( mécanique ou humain) au lieu de s’en prendre à un joyeux moments dans la vie d’un coureur !!! L’institution de l’ UCI devrait subir un grand coup de balai.

  2. Jean Anglade sanctionné pour avoir arrêté le peloton afin de saluer le Général De Gaulle à Colombey les-Deux-Eglises …

  3. C’est tout a fait lamentable de la part d’une autorité dirigeante.
    C’est tout le peloton qui devrait réagir et faire la honte a la direction du tout

  4. Sortir le tour de France de l’emprise de l’UCI ou les dirigeants s’engraissent comme toutes ces grosses instances sportives qui gèrent les grands événements sportifs.

  5. Il y a des règles écrites et ils les font respectés. Je vois pas le mal. Certes c’est un beau moment mais l’UCI est pas une instance de communication et marketing. Leur rôle n’est pas non plus la lutte antidopage, du moins c’est pas leur mission première. C’est le rôle de la WADA.

  6. Oui tout à fait. De plus, la plupart des commissaires n’ont jamais été coureurs cyclistes et cela est bien dommage. Dans cet événement la sécurité des coureurs n’a pas été gênée, pas plus qu’en haut des cols. Messieurs les commissaires, soyez plus un peu plus intelligent dans l’analyse des responsabilités qui vont sont confiées.

  7. Oui tout à fait. De plus, la plupart des commissaires n’ont jamais été coureurs cyclistes et cela est bien dommage. Dans cet événement la sécurité des coureurs n’a pas été gênée, pas plus qu’en haut des cols. Messieurs les commissaires, soyez plus un peu plus intelligent dans l’analyse des responsabilités qui vont sont confiées.

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