Edito : non, Tashkent n’avait pas sa place sportivement sur le Tour
4, c’est le nombre d’abandons pour la formation Tashkent lors de la 1ère étape du Tour de France Femmes. Prévisible pour beaucoup, tant le niveau de l’équipe ouzbèke est faible par rapport à la concurrence.
Et il aura fallu seulement quelques kilomètres d’une étape pourtant dépourvue de difficulté pour s’en rendre compte. Puisque 3 des coureuses en question ont été lâchées dans le premier tiers de la course.
Et si la situation peut prêter à sourire, elle est malheureusement désastreuse, à plusieurs niveaux. Tout d’abord pour les athlètes en question, qui subissent les moqueries et sont forcément raillées, alors qu’elles n’ont rien demandé à personne.
Pour l’image du cyclisme aussi, car lorsque l’on veut mettre en avant le cyclisme féminin et attirer de nouveaux partenaires grâce à la plus grande course du monde, il est compliqué d’expliquer que le niveau monte quand une équipe est si faible sportivement.
❌ @NatalieGrinczer (@RolandCycling), Asal Rizaeva and Mohinabonu Elmurodova (Tashkent City) abondon the #TDFF2024
— Le Tour de France Femmes avec Zwift (@LeTourFemmes) August 12, 2024
❌ @NatalieGrinczer (@RolandCycling), Asal Rizaeva et Mohinabonu Elmurodova (Tashkent City) ont abandonné le #TDFF2024 #WatchTheFemmes l @GoZwift
Pour les équipes qui n’ont pas eu la chance d’avoir été invitées enfin. On peut penser à LifePlus Wahoo, qui a annonce son arrêt récemment. Mais aussi à la VolkerWessels ou à Winspace, qui avaient toutes les niveau pour faire beaucoup mieux lors de la Grande Boucle. Et auraient certainement pris ce bonus médiatique pour sécuriser leur avenir ou continuer de grandir.
Enfin, on rappellera que ce n’est pas ASO qui a sélectionnée l’équipe. Elle était automatiquement qualifiée via son classement UCI en tant que structure de division Continentale. Dans les conditions que l’on connaît.
crédit photo : A.S.O./Charly Lopez
Un commentaire