4 similitudes entre le cyclisme et l’utilisation de la trottinette classique

La trottinette s’impose de plus en plus comme une alternative sérieuse pour les déplacements quotidiens. Loin d’être un effet de mode éphémère, son ascension réside dans les nombreuses similarités surprenantes qu’elle partage avec le cyclisme. Ces deux modes de transport non motorisés transcendent les âges et offrent ainsi une réponse moderne aux défis de la mobilité urbaine, mais pas que ! Pour mieux vous en convaincre, voici 4 similitudes qui les lient.

Des activités « musculaires » pour tous les âges

À l’instar de celle du vélo, la pratique de la trottinette reste un exercice physique complet. Une séance d’une demi-heure vous permet aisément de brûler quelques centaines de calories et de raffermir vos cuisses et vos mollets.

Que vous soyez donc un sportif débutant ou confirmé, vous pouvez vous adonner à ces activités sans risque de blessure si vous suivez les précautions élémentaires. Qui plus est, le faible coût d’achat de ces deux engins constitue un atout de taille pour en faire des activités ouvertes à toutes les bourses. Pour quelques dizaines d’euros, vous vous offrez un réel outil de locomotion et de (re) mise en forme urbaine, loin des salles de sport parfois intimidantes.

La maitrise de l’équilibre, même moteur de plaisir !

Au-delà de l’effort physique, la trottinette et le vélo présentent la similitude de la nécessaire maitrise de l’équilibre. Bien qu’a priori simpliste, savoir conserver sa trajectoire et garder un bon contrôle de sa monture relève d’un véritable art. Il en est ainsi aussi bien pour les adultes que les plus jeunes avec des trottinettes pour enfants : plus de plaisir et de sécurité avec des pneus gonflables par exemple.

En effet, le maintien de l’équilibre requiert une synchronisation parfaite entre les appuis au sol, les mouvements du bassin et la position du buste. Un léger relâchement de la concentration peut rapidement alors se traduire par une chute ou une embardée. Défier votre sens de l’équilibre peut ainsi vous procurer une sensation à la fois fédératrice et valorisante. Le plaisir s’intensifie encore à mesure que votre maitrise de l’engin progresse. Les sensations globales de contrôle, de fluidité et de légèreté se mêlent et transcendent alors la simple pratique physique. Vous entrez dans une sorte d’harmonie avec votre véhicule.

La capacité à évoluer avec aisance et liberté dans la ville

Qu’ils soient sur deux roues ou deux patins, les amateurs de trottinette et de vélo partagent la capacité à évoluer avec aisance et liberté dans la ville. Par ses ruelles animées, ses parcs et autres espaces verts urbains, la cité devient un véritable terrain d’évolution grandeur nature propice à l’expression de leur mobilité décomplexée. Mieux, que vous soyez trottinettiste ou cycliste, vous pouvez vous faufiler sans peine et gagner un temps précieux sur les trajets du quotidien. Vous profitez en outre de l’avantage d’explorer la ville sous un nouvel angle plus proche du paysage urbain et de ses détails architecturaux.

Cette mobilité vous offre aussi l’opportunité d’interagir avec votre environnement, de vous arrêter pour discuter ou découvrir une adresse méconnue. Vous retrouvez ainsi une forme de liberté et d’insouciance propre à l’enfance, quand le parcours de la ville rimait encore avec l’émerveillement et l’aventure.

Une philosophie minimaliste et écologique

En ces temps d’urgence climatique et de la nécessaire transition vers la sobriété, les pratiques de la trottinette et du vélo témoignent d’une philosophie minimaliste et écologique. Contrairement aux véhicules à moteur, leur empreinte écologique est quasi nulle. Pour preuve, ils ne :

• consomment pas de carburant fossile ;
• rejettent pas de particules fines ;
• provoquent pas de nuisances sonores.

Notez également que la trottinette et le vélo deviennent des modèles de longévité et d’économie circulaire par leur sobriété exemplaire. Fabriqués majoritairement dans des matériaux recyclés ou recyclables, ces objets au fonctionnement dénué d’artificialité technologique représentent l’antithèse du culte de l’hyperconsommation.