Analyse : Cofidis, DSM, Arkea, qui va descendre en Pro Team ?
Alors que la lutte pour le maintien en World-Tour bat son plein 3 équipes semblent concernés par la descente en seconde division, c’est à dire Cofidis, DSM et Arkea. L’occasion de faire le point sur les forces et les faiblesses de chacune de ces 3 structures. Et de définir laquelle d’entre elles a le plus de chances de se retrouver en seconde division en 2026.
Le classement actuel
L’élément le plus important à l’instant T, c’est logiquement le classement cumulé depuis le lancement de la saison 2024. Et en observant la dernière mise à jour, on remarque qu’Arkea – B&B Hôtels est factuellement l’équipe la plus en danger, puisqu’elle pointe mardi 23 avril à pas moins de 915 points du maintien. L’équipe dirigée par Emmanuel Hubert a par conséquent le droit à très peu de jokers. Et même si elle réalise un très bon début d’année 2024, elle ne peut pas se permettre de subir une période compliquée. Sous peine de se retrouver où elle était au début de l’année, c’est à dire très loin de la zone de maintien.
L’aspect fraîcheur et l’apport de la Devo
Clairement, sur ce premier aspect, l’avantage va en direction d’Arkea – B&B et du Team DSM Firmenich Post NL. Pourquoi, tout simplement parce que ces deux structures possèdent une équipe de développement. Et si les points marqués par les pensionnaires de cette réserve ne viennent pas gonfler le total de l’équipe, c’est un autre aspect qu’il faut scruter.
Celui de la fraîcheur, car avec une quinzaine de coureurs sous la main lors des épreuves de classe .1 et de Pro Series, on peut d’une part multiplier les fronts. Et de l’autre permettre aux pensionnaires de la World-Tour de souffler régulièrement, que ce soit sur le plan physique ou mental.
La dynamique
Clairement mauvaise pour Cofidis, qui n’a toujours pas gagné depuis le début de la saison. Très inquiétant, car Cofidis enchaîne les contre performances, et comme on a pu le voir sur certaines vidéos d’arrivée, on n’a pas l’impression que le groupe soit à 100% concerné par la mission maintien en World-Tour. Au contraire d’Arkea, où les coureurs ont paru à plusieurs reprises se dépouiller pour quelques places et quelques points.
La qualité de l’effectif
Lorsque l’on peut aligner un 5 majeur composé de Jakobsen – Bardet – Onley – Poole – Barguil, on doit normalement être plutôt serein par rapport à la concurrence. En effet, la qualité de l’effectif de DSM paraît supérieur à celui des concurrentes françaises, surtout sur les épreuves du World-Tour, très rémunératrices sur le plan comptable. Avantage DSM donc, qui de plus court très peu, et possède une marge à ce niveau pour scorer davantage.
La compétence sur le marché des transferts
Un aspect essentiel, voir vital. Celui de la capacité à recruter malin. Sur ce point, avantage DSM, qui a prouvé à de nombreuses reprises qu’elle possédait un réseau de recrutement très intéressant pour alimenter sa Devo puis sa World-Tour. Dans une moindre mesure, Arkea également tente quelques coups intéressants.
Par contre, le dernier Mercato de Cofidis est clairement loupé dans sa majorité, et parmi les noms qui circulent pour 2025, figurent plusieurs coureurs qui semblent bien être de fausses bonnes idées. Et aucun bon coup, ce coureur à points, comme Aaron Gate pour ne citer que lui, qui va, sans trop d’effort ramener entre 500 et 1 000 unités sur une saison pour les raisons que l’on connaît.
Le bilan
A la lumière de tous ces éléments, c’est la Team DSM Firmenich Post NL qui paraît la mieux armée à l’heure actuelle. Ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’équipe néerlandaise semble la plus forte sur le papier. Ensuite, la Devo permet de la fraicheur, et enfin, DSM possède une belle avance sur Arkea-B&B Hôtels.
Derrière, difficile de trancher entre les deux équipes françaises, mais si il fallait miser sur une gagnante, la balance semble pencher du côté d’Arkea, tant la dynamique de Cofidis paraît mauvaise.
Fausse bonne idée. Il y a déjà trop d’équipes pro tour comme Total, Burgos, Bingoal, Cometec,etc…qui ne peuvent que difficilement accéder aux épreuves World Tour. Et puis, les managers des grandes équipes veulent un circuit fermé comme en F1.