Strade Bianche : Pogacar peut-il être battu ?
Tadej Pogacar peut-il être battu lors de l’édition 2024 des Strade Bianche ? Au vu des qualités du coureur slovène sur ce type de parcours, mais aussi de l’absence Mathieu Van der Poel, Remco Evenepoel ou encore Wout Van Aert, la question mérite d’être posée.
Sans faire offense aux Julian Alaphilippe, Tom Pidcock ou autres Matej Mohoric, le leader de la formation UAE Team Emirates semble en effet appartenir à une autre catégorie de coureurs sur ce genre d’épreuve. Et si la malchance ne vient pas frapper le vainqueur de l’édition 2022, difficile de l’imaginer être battu, d’autant plus qu’il pourra compter sur un groupe très solide autour de lui.
Un collectif à 100% à son service
Si les choses ne sont pas toujours claires lorsqu’il est absent en terme de hiérarchie, la présence de Pogacar au départ d’une course met vite tout le monde d’accord chez UAE. Que ce soit Tim Wellens, Marc Hirschi ou bien encore le jeune prodige mexicain Isaac Del Toro, tous seront à son service au départ des Strade Bianche. Et concentrés sur la même tâche, celle qui lui permettra de remporter la course à Sienne.
L’absence des autres monstres du peloton
De l’avis général, il y a 5 coureurs au dessus du lot en ce moment dans le peloton. A savoir Tadej Pogacar, Mathieu Van der Poel, Wout Van Aert, Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel. 5 monstres, qui possèdent des capacités physiques telles qu’ils peuvent prétendre à la victoire à chaque fois qu’ils accrochent un dossard.
Et la bonne nouvelle pour Pogacar, c’est que tous ses concurrents ont décidé de faire l’impasse sur la première grande classique de la saison, et ce pour diverses raisons. C’est donc face à des adversaires de moindre renommée qu’il devra s’imposer. Des adversaires qui devront redoubler d’inventivité et d’audace si ils veulent avoir une chance de le devancer sur la ligne, et surtout de s’en débarrasser avant l’arrivée. Car se présenter au pied de Sienne en sa compagnie ne devrait pas être une très bonne idée si on veut jouer la gagne.
Le facteur malchance
C’est certainement le plus gros adversaire de Tadej Pogacar, la malchance. Sur un terrain qui peut vite se transformer en un véritable piège, le slovène devra en effet redoubler de vigilance. Entre les crevaisons à répétition qui peuvent coûter une énergie folle et le risque de chutes, nombreux sont les potentiels obstacles sur les Strade Bianche. Et pour lever les bras Piazza del Campo, il faudra forcément passer entre les gouttes, car nombreux sont ceux qui n’ont jamais vu le final, victimes de la poisse.
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