Wagner Bazin WB : une fusion qui tourne au fiasco

Quel bilan peut-on tirer de la fusion entre Bingoal WB et Wagner Bazin après deux mois de compétition ? Rien de bon malheureusement tant l’équipe est fantomatique depuis le début de saison. Pourtant, au moment de l’annonce l’an passé, la qualité des deux effectifs pouvait amener à penser que 2025 pouvait bien se passer.
La faute tout d’abord à des choix très curieux sur le plan sportif. Du côté de Bingoal, on a en effet laisser partir Alexander Salby, l’un des deux seuls coureurs à avoir gagné en 2024. Un coureur qui vient par ailleurs de lever les bras cette semaine en Thaïlande, au sein d’une modeste formation chinoise.
Du côté de Wagner Bazin, la situation est plus ou moins la même, avec le non renouvellement du contrat d’Alexis Guérin, pourtant très performant la saison dernière.
Et si l’on rajoute à cela un recrutement assez hasardeux, on arrive au bilan comptable qui est celui aujourd’hui de Wagner Bazin WB. C’est à dire une seule et maigre victoire obtenue lors du Sharjah Tour, et une très modeste 66ème place au classement UCI. Seule Novo Nordisk fait moins bien en seconde division !
A titre de comparaison, Bingoal possédait l’an passé lors de la dernière mise à jour de mars pas moins de 370 points, ce qui la plaçait en 32ème position. Dans le même temps, Wagner était elle 73ème avec 81 unités.
Et 81 unités, c’est exactement le total aujourd’hui des points de l’équipe née de la fusion des deux structures. C’est à se demander donc si elle-ci avait un intérêt, mais aussi et surtout, si les choix opérés ont été les bons !