Tour Down Under : que retenir de la semaine australienne ?

Tour Down Under : que retenir de la semaine australienne ?

Au lendemain de l'arrivée finale du Tour Down Under, la rédaction de Velo-Club.net fait le point sur les principaux enseignements de la semaine de course australienne, à commencer par les performances en demi-teinte des coureurs locaux.

 

Des « Aussies » moins dominateurs : Il faut remonter à 2013 pour voir des australiens si peu dominateurs sur l’épreuve phare de leur calendrier national. Si Richie Porte et Caleb Ewan ont assuré le service minimum en remportant chacun une étape, les Nathan Haas, Jay McCarthy ou encore Rohan Dennis ont déçu, et les « Aussies » présentent un maigre bilan de seulement 2 succès d’étapes, et un seul ressortissant présent dans le top 10 du général. Des performances qui tranchent avec l’édition 2017, où les « locaux » avaient remporté toutes les étapes et placé pas moins de 4 coureurs dans le top 10 final.

Des Français toujours aux abonnés absents : même si le contingent tricolore n’était pas très fourni au départ de la course, les français n’ont malheureusement pas brillé lors de cette semaine australienne. Aucun coureur présent dans le top 10 du classement général, aucun podium d’étape ou de présence dans les échappées. Seul Pierre Latour est sorti un peu du lot avec un top 10 à Urailda et une 13ème place au classement général.

Un Greipel de retour au top : on le disait sur le déclin suite à une saison 2017 compliquée, et André Greipel à fait taire tous ses détracteurs en l’espace d’une semaine. Vainqueur de deux étapes, l’allemand de 35 ans a été le sprinter le plus en vue sur les routes australiennes, et aborde de la meilleure des manières la saison 2018.

Un parcours décevant : malheureusement pour les amateurs de spectacle, le classement général du Tour Down Under 2018 s’est joué sur les bonifications et la seule ascension de Willunga Hill. La faute à une arrivée à Stirling trop facile (victoire de Caleb Ewan), et à une étape d’Urailda pas assez usante, avec une dernière ascension trop roulante pour créer des différences. Il aura manqué une seconde étape au final escarpé, et au moment de tirer le bilan, on ne peut que regretter l’absence de l’étape de Paracombe, qui avait fait le charme de l’édition 2017.

Un plateau faible : même si les sprinters étaient comme tous les ans au rendez-vous, le plateau de l’édition 2018 n’aura pas été à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’une épreuve du World-Tour. Si le parcours est forcément en partie en cause, on peut également regretter que la Sky ou la Movistar, pour ne citer qu’elles, n’aient envoyé de coureurs plus expérimentés pour lutter avec Richie Porte sur les hauteurs de Willunga.

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