Tour de France : les déceptions françaises

Tour de France : les déceptions françaises

Après les satisfactions françaises mardi, nous vous penchons ce mercredi sur les déceptions tricolores de cette édition 2017 du Tour de France. La encore, si la sélection n'a pas été des plus simples, nous avons néanmoins choisi 2 coureurs, Thibaut Pinot et Pierre Rolland, qui n'ont pas réussi leur pari d'enchaîner Giro-Tour, ainsi qu'une formation, la Cofidis, qui est passée complètement au travers de sa Grande Boucle. 

 

Thibaut Pinot : très bon lors du Giro, Thibaut Pinot a malheureusement traversé comme un fantôme le Tour de France 2017. En difficulté dès que la route s'élevait, le coureur de la FDJ a néanmoins tenté de se montrer offensif en se glissant dans les échappées. Sans succès malheureusement pour lui, et son abandon lors de la 17ème étape a sonné comme une délivrance face aux difficultés éprouvées. Comme pour les éliminations des équipiers de Démare, on ne pourra que regretter les choix stratégiques de son équipe, tant il était évident qu'un doublé Giro-Vuelta aurait beaucoup mieux convenu au français.

Pierre Rolland : à l'image de Thibaut Pinot, Pierre Rolland aura vécu un Tour de France bien compliqué et anonyme. Jamais vraiment dans le coup, le coureur de la Cannondale-Drapac n'a pas vraiment existé ni pesé sur la Grande Boucle, contrairement au Giro, où il avait été étincelant. La encore, on peut s'interroger sur la pertinence d'un doublé Tour d'Italie-Tour de France, surtout lorsque l'on jette un oeil attentif au parcours très montagneux de la Vuelta, où l'on aurait aimé par exemple, voir Pierre s'envoler vers un succès d'étape sur les terribles pentes de l'Angliru...

Cofidis : Plutôt que de blâmer Nacer Bouhanni, qui a vécu un Tour de France certes compliqué, mais en grande partie à cause de la grosse chute dont il a été victime lors du Tour de Yorkshire, nous avons choisi de pointer du doigt l'ensemble de la performance de la formation Cofidis pendant les 3 semaines de la Grande Boucle. En retrait lors des arrivées massives, l'équipe française n'a pas vraiment brillé en montagne, et malgré le tempérament offensif de Dani Navarro, on a bien vu qu'il manquait quelque chose au grimpeur espagnol pour ne serait-ce que décrocher un top 10, même au sein d'une échappée. Idem pour Luis-Angel Maté ou Nicolas Edet. Quand à la recrue de l'hiver Dimitry Claeys, il aura réussi l'exploit de ne jamais terminer dans le top 100 d'une étape. Bref, un Tour de France à oublier très vite pour l'équipe nordiste.

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