Roglic, Mohoric et Pogacar, symboles d’un cyclisme slovène en plein boom

Roglic, Mohoric et Pogacar, symboles d’un cyclisme slovène en plein boom

Roglic, Mohoric et Pogacar, symboles d’un cyclisme slovène en plein boom

 

« Excellents chez les jeunes, puis transparents au plus haut niveau ». Si le célèbre dicton pouvait par le passé s’appliquer à de nombreuses nations émergentes comme la Slovénie, force est de constater que fort heureusement les choses ont évolué, et que le cyclisme slovène, porté par Primoz Roglic et Matej Mohoric est en plein boom.

 

Simon Spilak, l’énigme

Si les Brajkovic, Bole, ou autres Marko Kump, n’ont jamais confirmé et se sont contentés de coups d’éclat, le premier coureur slovène a s’être forgé un solide palmarès n’est autre que l’énigmatique Simon Spilak, impressionnant et quasiment imbattable sur certaines épreuves du calendrier World-Tour, comme le Tour de Suisse et le Tour de Romandie, mais fantomatique le reste de la saison.

Primoz Roglic, la locomotive

Si Spilak brille par son inconstance, on est loin de pouvoir en dire autant du métronome Primoz Roglic, l’ancien sauteur à skis qui s’est reconverti en cycliste pro avec une réussite hors du commun. Vainqueur cette année du Tour du Pays Basque, du Tour de Romandie et de son tour national, le leader de la LottoNL-Jumbo a ensuite été impressionnant lors de la Grande Boucle, où il n’a manqué le podium qu’à cause d’un chrono final raté, alors que celui-ci lui convenait parfaitement. 4ème à Paris, il reviendra certainement encore plus fort l’an prochain, et se présente déjà comme l’adversaire numéro 1 pour le Team Sky.

Matej Mohoric, enfin la confirmation

Talent précoce, champion du monde juniors, puis espoirs lors de sa première année dans cette catégorie, Matej Mohoric a ensuite mis beaucoup de temps à encaisser son passage chez les pros, survenue alors qu’il avait tout juste 19 ans. Depuis, le slovène a pris de la caisse, et semble enfin arriver à maturité, comme le prouve son année 2018. Souvent offensif, Mohoric s’est vu récompenser au mois de mai en remportant la plus longue étape du Giro. Le tout avant de confirmer en gagnant son championnat national, puis le Binck Bank Tour et le Tour d’Allemagne. Et à seulement 23 ans, il paraît désormais bien lancé pour exprimer pleinement son potentiel.

Tadej Pogacar la pépite

Derrière Roglic et Mohoric, un autre grand talent pointe le bout de son nez, en la personne de Tadej Pogacar. Excellent chez les juniors, et ce même si il a évolué dans l’ombre de son compatriote Jaka Primozic, il a crevé l’écran l’an passé lors de sa première saison espoirs, en terminant notamment 5ème du Tour de Slovénie. Un cran au-dessus en 2018 pour sa seconde année dans les rangs U23, il a éclaboussé de toute sa classe le Tour de l’Avenir, en devançant les meilleurs coureurs de sa génération, dont un certain...Ivan Sosa. Sollicité par de nombreuses formations du World-Tour, il a finalement choisi de faire ses classes au sein de l’équipe UAE Team Emirates, qu’il rejoindra à partir du 1er janvier prochain.

Un vivier important

Derrière les coureurs cités précédemment, de nombreux jeunes talents semblent également prêts à éclore, comme le grimpeur Jaka Primozic. On citera aussi notamment le vainqueur de Gand-Wevelgem U23, Ziga Jerman, David Per, vainqueur du Tour de Flandres Espoirs en 2016, ou bien encore Domen Novak. Assez pour assurer un avenir radieux au cyclisme slovène ? Réponse dans quelques années...

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