Interview : Vincenzo Nibali "J'avais envie de revenir en France"

Interview : Vincenzo Nibali "J'avais envie de revenir en France"

A quelques jours de la reprise de sa saison, Vincenzo Nibali a accordé un peu de son temps à Velo-Club.net. Pour nous, le coureur de la Bahrain-Merida est notamment revenu sur son choix de courir le Tour de France au lieu du Giro. 

 

Comme ce fut déjà le cas en 2017, Vincenzo Nibali a fait le choix de l'Argentine pour débuter sa saison 2018, puisque le "Requin de Messine" prendra le départ de la Vuelta San Juan, qui débute le 21 janvier prochain. Déjà présent sur place "pour quelques jours de stage", le leader de la Bahrain-Merida semble pressé de reprendre la compétition, puisqu'il nous indique tout d'abord que "tout va bien" et qu'il est "prêt à enfin démarrer une nouvelle saison". Une nouvelle saison qu'il l'amènera cette année vers le Tour de France, l'un de ses principaux objectifs en 2018. Évoquant tout d'abord l'envie de "revenir en France, avec l'accord de l'équipe", pour justifier son choix, Nibali enchaîne ensuite en indiquant avoir également été tenté par un parcours qui lui "plait beaucoup car dur, imprévisible et qui devrait garantir beaucoup de spectacle". Ce qui l'a amené à zapper le Giro, même si ce dernier passait par sa Sicile natale. Un passage qui le rend néanmoins "heureux, pour les siciliens qui méritent de voir la course".

Quoiqu'il en soit , son choix est fait, et au vu des 3 semaines de course, il fera plus que jamais parti des favoris, d'autant plus que le tenant du titre, englué dans une affaire de dopage suite à un contrôle anormal, ne sera certainement pas au départ de la course. Néanmoins, lorsqu'on l'interroge sur ce parcours, qui semble curieusement ressembler à celui du Tour 2014 (qu'il avait remporté), il préfère "botter en touche" en indiquant "qu'il faut attendre, et que beaucoup de coureurs peuvent briller sur ce dernier". L'occasion pour nous de rebondir sur cette "affaire Froome" justement, qui pollue depuis plusieurs semaines le monde du cyclisme.

Prudent encore une fois, Vincenzo Nibali préfère esquiver en indiquant simplement "qu'il faut trouver une solution rapidement" et qu'avant de se prononcer il "préfère que la situation soit complètement clarifiée".

 

Propos recueillis  par Mylène Terme

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