Faut-il « faire » le début de saison si vous n’êtes pas au top de votre forme ?

Faut-il « faire » le début de saison si vous n’êtes pas au top de votre forme ?

Faut-il « faire » le début de saison si vous n’êtes pas au top de votre forme ?

 

Voilà une question qui revient dans les conversations chaque année au mois de Février. Faut-il participer aux épreuves lorsque l’on sent que la forme n’est pas optimale ?

Ce débat est d’autant plus intéressant qu’il touche tous les cyclistes :

  • les coursiers qui peuvent faire le choix de participer à des courses dès février, avec un niveau souvent très relevé et un kilométrage important (courses toutes catégories)

  • les cyclosportifs qui peuvent courir dès mars, même si leurs objectifs sont situés au cœur de l’été.

Commençons par une affirmation, en étant assez catégorique : si vous reprenez l’entraînement après une blessure, si vous sortez d’un hiver très compliqué, ou encore si vous pensez être en sur-entraînement : oubliez cette hypothèse et commencez par retrouver des sensations.

Ce début de saison, qui n’est donc pas un objectif dans le cas qui nous intéresse ici, pourra concerner les cyclistes qui peuvent s’appuyer sur une préparation correcte, mais qui manquent de rythme.

Dans ce cas, faire le début de saison pourra vous permettre d’accélérer votre progression. C’est un peu comme si vous montiez un escalier en enjambant les marches deux par deux : vous serez plus vite en haut ! « Le meilleur entraînement c’est la course » peut on parfois lire, ou entendre. C’est en ce sens là. Lorsque vous vous sentez bien mais que vous avez des difficultés à « poser le dernier étage » alors ces épreuves peuvent vous y aider, avant les « vrais objectifs ».

Par contre ce dicton ne s’applique pas lorsque l’on est totalement « hors de forme ». Attention aux raccourcis !

Il faudra toutefois être vigilant à ne pas faire de ces épreuves des objectifs, même inconsciemment afin de ne pas vous mettre de pression : pas d’obligation de résultat, pas d’obligation de performance, juste de bonnes séances de travail.

Par contre, si vous incluez plusieurs épreuves de début de saison, vous pourrez aisément jauger votre progression, et ainsi affiner la suite de votre calendrier.

Enfin, il ne faut pas déséquilibrer votre préparation en vue de ces courses de début de saison : en effet, vous ne devez pas y participer au détriment de l’entraînement puisque vous manquez justement d’entraînement ! Aussi si vous manquez encore de force, si vous n’avez pas encore assez travaillé la PMA réalisez ces séances en semaine, quitte à aborder l’épreuve dominicale avec un léger manque de fraîcheur. Dites vous simplement que « cela paiera plus tard, au moment voulu ».

 

Benoit VALQUE

www.velotraining.net

www.rotorfrance.com

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