Dopage mécanique : la réaction de la FFC

Dopage mécanique : la réaction de la FFC

La fédération française de cyclisme n'aura pas tardé à réagir suite à la découverte d'un moteur lors d'un contrôle effectué sur un vélo à l'arrivée d'une course amateurs, disputée autour de Périgueux. Et si l'instance dirigeante se félicite de l'opération de contrôle, elle en appelle néanmoins au ministère des sports et à l'UCI afin qu'un plan d'envergure de lutte contre le dopage mécanique soit mis en place.

Le communiqué de la FFC :

La Fédération Française de Cyclisme a appris que des contrôles liés à la fraude technologique se sont déroulés à l’issue de la course de 3ème catégorie, organisée par le SA Mussidan, à Saint-Michel-de-Double (24).

Cette opération, coordonnée par le correspondant interrégional de lutte contre le dopage (CIRAD) de la région concernée, a été menée par le Procureur de Périgueux et la Section de recherche locale de la Gendarmerie.

Grâce aux pouvoirs d’investigation des autorités judicaires, cette opération a été une réussite, ce dont la FFC ne peut que se féliciter.

Malheureusement, le résultat de cette opération vient confirmer ce que l’on pouvait craindre quant à la possible utilisation de ce type de fraude dans le milieu amateur, ce qui constitue une véritable insulte à notre sport et à tous les compétiteurs exerçant leur activité en toute loyauté.

La FFC, bien évidemment, n’était pas restée immobile devant un tel risque de tricherie, puisqu’elle a déjà organisé des contrôles de matériel lors des championnats de France amateur et professionnel, par l’intermédiaire de caméras thermiques et par des contrôles de matériel avec le démontage des vélos.

Ce qui vient de se passer conforte la FFC dans l’idée de développer ces contrôles dans toutes les régions et de l’étendre à l’ensemble du cyclisme amateur.

Ainsi, la FFC mettra très rapidement en place une concertation en vue d'intensifier ses actions.

La FFC considère que ces contrôles devront, le plus vite possible, être accompagnés d’autres moyens de détection, par le développement de solutions techniques fiables et efficientes.

La FFC étant consciente qu’elle ne peut, seule, lutter contre ce risque majeur de fraude, elle en appelle tant au Ministère des Sports qu’à l’Union Cycliste Internationale (UCI), afin qu’un plan d’envergure puisse être élaboré et décliné aussi bien vers le haut niveau et sûrement prioritairement, vers le cyclisme amateur.

Il en va de la crédibilité de tout un sport et de son avenir.

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