BMC Racing Team : une dernière saison compliquée

BMC Racing Team : une dernière saison compliquée

BMC Racing Team : une dernière saison compliquée

Pour sa dernière saison parmi l’élite, la structure BMC (qui continuera néanmoins d’exister via CCC Team en 2019) n’a pas eu les résultats escomptés. Malgré 23 victoires au compteur, l’équipe américaine a en effet déçu lors des grands rendez-vous, à l’image de son leader Greg Van Avermaet, un ton en dessous par rapport à sa saison 2017, notamment lors de la campagne des classiques. Il en va de même pour Richie Porte, qui certes a de nouveau été victime de malchance, mais l’australien, qui va rejoindre Trek – Segafredo l’an prochain, s’est lui aussi montré moins saignant que l’an passé. Quant à Rohan Dennis, si il a été intraitable sur l’exercice chronométré, ses prestations lors des Grands Tours ont semblé définitivement montrer qu’il n’était pas capable de jouer un classement général sur 3 semaines. Pas de quoi être pour autant trop négatifs, puisque plusieurs points positifs sont à noter, comme les performances de nouveau impressionnantes sur l'exercice du chrono par équipes, et les prestations sur l'ensemble de la saison de coureurs comme Kung ou De Marchi.

Le coureur

Greg Van Avermaet : dans la lignée de sa seconde partie de saison 2017, Greg Van Avermaet a semblé moins tranchant lors de la période des classiques. En retrait lors des Strade Bianche, il a ensuite du se contenter de places d’honneur, que ce soit à l’occasion de l’E3, du Ronde ou bien de Paris-Roubaix. Meilleur en juillet, GVA a de nouveau porté le maillot jaune, avant d’enchaîner avec une fin de saison, de nouveau légèrement en dessous des attentes le concernant.

La révélation

Stefan Kung : on connaissait tout le potentiel du jeune coureur suisse, et ce dernier a confirmé cette saison toute l’étendue de son talent. Excellent sur l’exercice chronométré et à l’aise sur les pavés, Kung rappelle forcément un certain Fabian Cancellara. Au vu de sa saison, il sera forcément attendu l’an prochain, d’autant plus qu’il devrait avoir plus de libertés chez Groupama – FDJ lors de la campagne des classiques.

La déception

Richie Porte : difficile de classer Richie Porte parmi les déceptions de l’année à première vue, puisque l’australien a avant tout été victime de malchance. Malgré tout, il a vécu une saison compliquée, où il a semblé un ton en dessous en début d’année, et transparent en fin de saison, que ce soit lors de la Vuelta, ou ensuite sur les routes chinoises de Guangxi (sans oublier le forfait des mondiaux). Espérons pour lui qu’il se relancera l’an prochain au sein de l’équipe Trek – Segafredo, avec peut-être un autre objectif principal que le Tour de France.

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